The Art of Motherhood. Parce que les images en disent souvent plus que les mots. Parce que la maternité est notre principale source d’inspiration. Nous avons imaginé cette série de vidéos et de photos pour célébrer la maternité, mais aussi la vie, la créativité, la liberté. Avec douceur et authenticité.
Elles s’appellent Johanna, Marion ou Emma, et elles nous ont ouvert la porte de leur atelier d’artiste et leur cœur de maman. Avec simplicité, Studio Romeo s’est glissé dans leur univers, où maternité et créativité sont subtilement alignées. Grâce au portage, ces mamans libèrent leur talent et tout leur art. L’art de peindre, de modeler, de créer, mais aussi et surtout, l’art de materner.
The Art of Motherhood #3 : Julie Robert est designer textile spécialisée dans la modernisation de techniques anciennes et novatrices telles que le tissage, la broderie, le point noué ou encore le Punch Needle. Elle crée à partir de laine, de tissu et de soie des pièces toutes en volumes, en textures dont les couleurs et les destructurations font sa singularité. Rencontre avec cette maman de 3 enfants, magicienne aux doigts de fée.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Julie Robert j’ai 35 ans, je suis artisan textile on me connait sous le pseudo de Julie Weaves.
Pour toi, la maternité c'est...
Une force. J’ai eu ma 1ère fille à 21 ans et avant d’être enceinte (et puis un peu pendant la grossesse) j’étais encore moi même un bébé et du moment que j’ai eu ma fille dans la bras j’ai su que je pourrai affronter le monde sans souci, déplacer des montagnes franchir des mondes sans difficulté juste en étant déterminée.
A l’arrivée des jumeaux cela s’est décuplé, non pas parce qu’ils sont 2 et que je suis maintenant mère de 3 enfants mais parce qu’avec le temps j’ai appris beaucoup de choses sur la maternité et je confirme ce sentiment de puissance intérieure.
La maternité ouvre le champ des possibles.
Et la créativité ?
La maternité est une création littérale. L’un ne va pas sans l’autre. Alors quand on est en plus créatif sans la matière cela devient presque un sujet de travail mais aussi un exutoire. On peut se sortir d’un stress lié à la maternité, à la parentalité en créant avec ces mains.
Tes sources d’inspiration ?
Je m’inspire du quotidien, j’ai de la chance de vivre à 1km de la mer et de la forêt cela aide quand on a un coup de mou on prend un bol d’air pour recharger les batteries et refaire le plein d’inspiration.
Ensuite je m’inspire de la matière, j’adore toucher ce que je vais travailler et les idées fusent dans ma tête, je vois les choses sans les dessiner et mes mains sont guidée par ce que je touche.
Que représente le portage pour toi ?
Je n’ai pas porté en écharpe ma fille Emma, je pense que je manquais cruellement d’information. Par contre les jumeaux je les ai porté dès le retour de la maternité.
Pour moi le portage est un prolongement de la grossesse et un partage de cette d’une partie de cette expérience avec le papa du coup.
Cela permet d’être connecté à son enfant.
Ca le rassure, ça nous rassure et c’est vraiment magique. Même les plus grosses crises de larmes se calment en portant en écharpe son enfant.
LE CONSEIL QUE TU N’OUBLIERAS JAMAIS
J’ai eu la chance de longuement échanger avec Gaelle d’Eveil et Conseil qui est psychomotricienne, je n’ai pas eu un conseil de sa part mais plusieurs, des astuces sur les rituels avec nos enfants. Et je ne la remercierai jamais assez pour tout ça, j’ai compris certaines choses que j’avais du mal à intégrer.
On devrait tous avoir une Gaelle près de soi ahah!Une conception du bonheur ?
Mon shot de bonheur… Renifler mes enfants. Blague à part, il n’y a pas de recette.
Le bonheur se trouve dans son thé du matin comme dans le 1er sourire de son bébé.
ton mantra (La petite phrase qui ne te quitte pas) ?
Tout est possible à celui qui ose, rêve, travaille et n’abandonne jamais (Xavier Dolan).
Les grigris qui ne te quittent pas
Mon mari m’a offert 3 petites bagues fines faites sur mesure pour nos fiançailles, elles ont chacune une signification (qu’il a invente pour l’occasion ;-)) et elles ne me quittent jamais, je suis incapable de les enlever plus d’1h elles me collent littéralement à la peau.
Photo : Blanc Coco Photographe